
Nettoyer son dépôt local Docker
- Charles Fleury
- Docker
- 28 août 2025
Sommaire
Avec le temps, un poste de développement accumule une quantité importante d’images, de conteneurs arrêtés, de volumes et de caches Docker.
Résultat : plusieurs gigaoctets d’espace disque monopolisés inutilement.
Un nettoyage régulier permet non seulement de récupérer de la place, mais aussi de garder un environnement plus sain et lisible.
Dans cet article, nous allons voir les commandes essentielles pour faire le ménage dans votre dépôt local Docker, du plus prudent au plus radical.
Vérifier l’espace occupé
Avant toute opération, commencez par un diagnostic :
docker system df
docker system df -v
Supprimer les conteneurs arrêtés
Tous les conteneurs arrêtés peuvent être supprimés sans risque :
docker container prune -f
Nettoyer les volumes orphelins
Après avoir supprimé les conteneurs arrêtés, il est fréquent que certains volumes deviennent inutilisés. Pour les supprimer :
docker volume prune -f
Supprimer les images non utilisées
Les images “dangling” (sans tag) et celles non utilisées par un conteneur peuvent être supprimées. Par prudence, vous pouvez cibler uniquement les images anciennes :
docker image prune -a --filter "until=240h" -f # images inutilisées depuis plus de 10 jours
Purger le cache de build
Docker conserve un cache de compilation. Pour l’effacer :
docker builder prune -a -f
Tout nettoyer d’un coup (option radicale)
Si vous êtes certain de ne rien casser et souhaitez repartir sur un espace totalement propre :
docker system prune -a --volumes -f
Conclusion
Nettoyer son dépôt local Docker est une bonne habitude pour éviter que les images, volumes et caches n’envahissent votre disque. En pratique, un simple :
docker container prune -f \
&& docker volume prune -f \
&& docker image prune -a --filter "until=240h" -f \
&& docker builder prune -a -f
permet déjà de récupérer plusieurs gigaoctets sans risque.